Vagues poétiques

Le coeur aux sens

Aquarelle

Classé dans : Le souffle des saisons — 21 novembre, 2010 @ 20:48


Il a plu toute la nuit, la rivière au matin est calme. Quand la mer s’est retirée, la douceur est revenue.
Tranquille, j’ai contemplé la rivière au matin, ses courbes si douces qui vacillent au gré de ses préférences millénaires, entre une rive et une autre de son lit — division de deux peuples. J’ai vu les brumes naître, s’élever et se dissiper dans les doux murmures de la forêt qui s’éveille. J’ai vu les joies et les larmes de ces peuples dans une chapelle posée là quand l’homme s’effrayait de tout, puis abandonnée quand il a cru pouvoir se passer des mystères de la nature. La Wye garde écrite l’Histoire dans la langue du vainqueur et offre au promeneur la compassion pour le vaincu.

Pas de commentaire »

Pas encore de commentaire.

Flux RSS des commentaires de cet article.

Laisser un commentaire

 

Le blog de Chris. Une image... |
Kciopoetik |
lepetitmachiavel |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Bernard Perroy - 2
| Littérature Francophone I
| princesssolitaire